Étudiant, Eugenio Nkogo voyage partout en Europe. Professionnel, après ses voyages à l’université du Ghana, Accra, et à Georgetown, Washington D.C., USA, il va à Paris, centre de sa recherche, et travaille à la bibliothèque Sainte-Geneviève, au Quartier latin, ou à l’ancienne Bibliothèque nationale, de la rue de Richelieu.
En 1997, il se rend à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, où il prend contact avec son université, et en 1998 à Francfort pour apprendre l’allemand.
En 1999, il séjourne à Saarbrüken (Sarre).
En septembre et octobre 2000, il assiste aux cours supérieurs d’allemand du Goethe Institut à Rothenburg ob der Tauber, et l’école officielle de langues de León lui accorde sa licence en langue allemande en 2003.
L’été 2004, après être resté une semaine à la bibliothèque François-Mitterrand, à Paris, où il poursuit comme chaque année ses recherches, il repasse à Fribourg-en-Brisgau et visite Todtnauberg, une petite ville de la région montagneuse située en pleine Forêt noire, pour se rapprocher de la maison de campagne du philosophe Martin Heidegger, où il suit naturellement le «Martin Heideggers Rund Weg» (la route circulaire de Martin Heidegger).
L’été 2005, un nouveau voyage en Allemagne le conduit à la Schillerstadt Marbach-am-Neckar, et à Stuttgart, siège du Deutschesliteraturarchiv, pour consulter les archives personnelles de ce philosophe. De retour à Paris, le 17 août 2005, il éprouve un grand plaisir à écouter la parole de la pensée poétique de René Char. Au théâtre de la Bastille, la façade était ornée d’un écriteau où l’on avait tracé un vers de ce poète: «La lucidité est la blessure la plus proche du soleil.» Il avait ainsi pu comprendre pourquoi ce poète, modèle par excellence du poète contemporain pour Heidegger, avait assuré, en présence de celui-ci, de Jean Beaufret et d’autres invités, que «le poème n’a pas de mémoire, tout ce qu’on me demande, c’est d’aller de l’avant… »
En été 2006, un nouveau séjour à Marbach-am-Neckar lui permet de continuer sa recherche sur la pensée hedeggérienne et d’aller à Berlin, où il découvre non seulement l’importance de cette ville à l’époque moderne, mais aussi l’évolution de l’histoire allemande contemporaine.
Au mois de juillet 2007, après un court séjour à Paris pour consulter quelques monographies à la bibliothèque François-Mitterrand, il se rend une fois encore à Marbach-am-Neckar et visite Bonn et Cologne.
En août 2008, il fait un nouveau voyage à Marbach am Neckar et conclut sa recherche sur les «Lettres de Martin Heidegger à Jean Beaufret», dont le contenu constituera l´un des importants chapitres de son ouvrage Heidegger contre Heidegger (Heidegger gegen Heidegger).
En juillet 2009, il fait des recherches sur l´Ägyptisches totenbuch, übersetzt und kommentiert von Gregoire Kolpaktchy, en comparaison avec Das totenbuch der Ägypter, eingeleitet, übersetzt und erläutert von Erik Hordnung, à la bibliothèque de Philosophie de l´«Institut für Christliche Weltanschauung und Relitgionsphilosophie der Universität München, Bayern ».