Une recherche qui commence par l’explication de l’existentialisme radical et s’étend à l’existentialisme chrétien. À cet égard, l’auteur fait le point sur les définitions existentielle et scientifique de l’existentialisme afin de rappeler les thèses fondamentales de ses défenseurs, ainsi que leur écho éthique et social au XXe siècle.
C’est le parcours de la psychanalyse existentielle à la méthode régressive-progressive. Cette méthode, d’après l’existentialiste lui-même, est le va-et-vient des significations les plus abstraites aux significations les plus concrètes, c’est l’aller et le retour de l’œuvre à l’homme et de l’homme à l’histoire. Ici l’auteur s’est laissé guider par le philosophe français dans son application de ladite méthode au personnage de Gustave Flaubert et à l’histoire de la France du XIXe siècle.
Ce titre rassemble les essais écrits entre 1973 et 1977. Il ne s’agit pas d’un exposé qui révèle la structure de l’essence ou de la nature de l’être humain en soi-même, mais d’un essai pour l’interprétation ou la compréhension des situations concrètes.
Une réflexion sur l’indépendance africaine après la chute de Kwame Nkrumah. Le Ghana, berceau du projet de l’unité et de la libération africaines, est retombé sous exploitation néocoloniale en février 1966. Douze ans après l’évènement, l’auteur a vécu sur place cette mainmise destructrice qui renversait brutalement les valeurs.
C’est tout d’abord une analyse du concept de la transcendance, puis un essai de son application à la disparition prématurée du musicien Angel Barja, à León. C’est un récit rapide, inspiré par l’émotion, et qui s’interroge sur la mort d’un être proche.
Une étude de la doctrine métaphysique de Jean-Paul Sartre, du point de vue de la façon-d’être-dans-le-monde de l’être en général et en particulier. En partant de l’analyse de l’ego, le «moi», par rapport aux «autres» et à la réalité finie et infinie, il aboutit dans le monde non pas le monde de la pensée classique grecque, mais dans le monde humain, c’est-à-dire celui qui apparaît comme «ce à partir de quoi la réalité humaine se fait annoncer ce qu’elle est».
Une critique de l’immobilisme qui appauvrit l’université espagnole soumise à une situation généralement connue sous le nom d’endogamie, par laquelle on refuse systématiquement la possibilité d’entrer à tous ceux qui prétendent s’opposer à la dogmatique établie. C’est la version espagnole et partielle du Confinement.
Ce roman est une description phénoménologique de l’expérience de l’auteur dans la petite ville natale de l’écrivain asturien Armando Palacio Valdés, l’auteur de La aldea perdida. Dans cette zone montagneuse au bord du fleuve Nalón, le Trotamundos séjourne à Pola de Laviana, d’où il part en voyage, comme d’habitude, pour parcourir et connaître toute la région des Asturies.
Le confinement n’est pas un récit imaginaire, mais un témoignage. L’auteur raconte l’expérience qu’il a vécue à l’université espagnole, dont la structure fermée et dogmatique – connue sous le nom d’endogamie – n’admet ni la libre pensée ni les professeurs dont les idées ou l’attitude critique sont soupçonnées de mettre en danger l’ordre établi… Le professeur Nkogo, victime de cet état de fait, a pensé qu’il était nécessaire de dénoncer et de faire connaître au grand public les méthodes qui ont cours en son sein.
À partir de l’exposé des théories intellectuelles ainsi que des positions des intellectuels eux-mêmes face aux guerres et plus particulièrement à la guerre impérialiste, l’auteur analyse le monde construit par le capitalisme totalitaire ou le totalitarisme capitaliste des États-Unis, son influence néocoloniale dans la sphère internationale, pour en arriver à l’effondrement du totalitarisme de l’Union soviétique, dont les conséquences nous ont conduits à vivre sous la loi d’une seule superpuissance. À partir de cette situation, il propose un retour à la philosophie elle-même, dont il appelle le processus: pensée radicale.
Cette œuvre représente tout un projet, celui de la création d’une pensée indépendante, autonome, qui commence son exposé par la critique des valeurs établies et, en s’appuyant sur la philosophie de l’histoire, fait écho de la révolution de la pensée pour devenir une pensée révolutionnaire. Son parcours à travers l’histoire de la philosophie est marqué par la recherche de la véritable origine de la philosophie, qui a eu lieu dans l’Égypte de la négritude, origine méconnue par la tradition occidentale, et par une découverte des vérités. En rendant hommage à la philosophie “vraiment libre , il atteint le XXe et le XXIe siècle, une époque dominée par la pensée unidimensionnelle et “de survol” qui, ayant été promue par l’ordre établi, a trahi la vraie philosophie. Ainsi la pensée radicale est née comme une réflexion engagée dans l’effort de la libération de la pensée de toute sorte de pouvoir, engagée dans la lutte pour la libération de l’être humain dominé par des puissances étrangères à sa volonté et à sa façon-d’être-dans-le-monde.
L’œuvre signifie un nouveau progrès de la recherche de la philosophie contemporaine, où l’auteur démontre que l’Afrique n’est pas seulement le berceau de l’humanité, mais aussi le berceau des systèmes philosophiques et religieux. Ainsi le livre commence par une étude du système de la pensée des Ishangos, les premiers habitants du bord du lac Edouard (République démocratique du Congo), qui remonte à 30 000 ans av. J.-C. Et, en découvrant la cosmogonie théogonique et la science astronomique de l’Égypte de la négritude, où tous les philosophes de la Grèce antique ont appris la philosophie, il rassemble tous les systèmes philosophiques qui composent l’histoire de la philosophie africaine, de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine.
Une vision multiple fournie par 28 intellectuels de l´Afrique et de la diaspora, parmi lesquels se trouve ce coateur, dont le but est de faire le bilan de l´accès massif des pays africains à l´indépendance politique, à partir de 1960. Le discours dominant de l´oeuvre révèle que l´un des aspects fondamentaux autour duquel gravite la plupart des réflexions, constitue le poids de “l´action négative” des deux modèles du néo-colonialisme: extérieur et intérieur, qui font obstacle aux voies éventuelles du développement continental.
C´est la première édition en langue française, où l´auteur a ajouté, à la réédition espagnole, revue et augmentée, parue en 2006, quelques idées ou points de vue nouveaux ainsi que des nouvelles sections, telles que : « En ndowant sous les préceptes d´Anyambe » ; « La philosophie pratique et la clameur populaire » ; « Le « Robespierre » de la pensée panafricaine » ; « De la rationalité de l´irrationnel à l´authenticité de la philosophie africaine » ; « L´intelligibilité de la Philosophie africaine » ; « Entre l´élan vital théocentrique et la triple dimension de la communauté visible et invisible » et, enfin, « Les catégories de l´ontologie anthropocentrique du Zamani ». À cet égard, cette version s´avère, à présent, la plus complète.
FAIA / FILOSOFÍA
AFRO-INDO-AMERICANA
Es la primera edición impresa de FAIA, Revista de Filosofía Afro-Indo-Americana, Escuela del Pensamiento Radical, fundada y dirigida por el filósofo y profesor D. Fernando Proto Gutiérrez, que tiene su sede Buenos Aires, Argentina.
Como lo indica su título, la obra es como un espejo en el que se contempla la imagen interdisciplinar de una metodología que propone nuevas aproximaciones a los problemas filosóficos, teológicos, históricos, literarios, artísticos, etc.
Por orden alfabético, en ella intervienen:
– Carlos Manuel Zapata Carrascal.
– Eugenio Nkogo Ondó
– Fernando Proto Gutiérrez (director y compilador).
– Josef Ostermann.
– Luis Britto García.
– María Eugenia Jordán Chellini.
– Nicolás Ramón Contreras Hernández.
– Ricardo Pobierzym.
Ce libre contient une petite partie de l’activité que l’auteur consacre à la recherche et à l’écriture, où, à partir de différentes approches herméneutiques qui juge pertinents à chaque sujet ou objet de la connaissance, il essaie de décrire les phénomènes afin de les comprendre dans la mesure du possible. Son expression devient, certes, ce mot qui le mène dans les circonstances à passer, directement ou indirectement, l’expérience au public concerné, par l´intermédiare des canaux conventionnels ou habituels de communication sans oublier le plus rapide, dont les nouvelles technologies mettent, à l’heure actuelle, à la disposition de ceux qui peuvent l´utiliser. Avec lequel, ils s´engagent dans la véritable mondialisation en opposition avec sa conception déguisée, tel que l´annonce la brève réflexion qui porte précisément le titre de «Sur la voie étroite de la mondialisation».